Mise en place depuis tout juste un mois, la navette électro-fluviale connaît un joli succès avec plus de 10 000 passagers déjà embarqués
Mise en service le 15 juillet dernier, la navette électro-fluviale est toujours en période de test jusqu’à la mi-octobre. Mais déjà, selon notre directeur Pierre-Marie Hébert, “c’est un joli succès. Avant même la fin du premier mois d’utilisation, on a passé le cap de 10 000 passagers enregistrés ! Jusqu’à présent, c’est au-delà de nos espérances.”
Deux équipes se relaient à la barre : “Un ancien pilote de navettes en Seine de Paris, avec son assistant qui travaillait auparavant dans le tourisme, et un couple d’anciens mariniers”.
Chaque jour, 350 à 360 personnes empruntent l’embarcation qui fait, en moyenne, 35 allers-retours quotidiens. Les pics sont atteints les dimanche avec jusqu’à 970 passagers ! “Certains passages sont complets, avec 49 personnes à bord, et des vélos”. Le problème de descente inconfortable et glissante a été rapidement réglé, et la navette a dû être interrompue à 2 reprises, “à la suite d’un problème de rupteurs électriques et à la demande de la capitainerie, en raison de rafales de vent”. Pour Pierre-Marie Hébert, le bateau électrique est “idéal pour ce genre de traversée. Les panneaux solaires sont suffisants pour assurer l’alimentation électrique. Si nous devions être plus ambitieux et proposer de nouvelles dessertes, en amont et en aval, avec des parkings relais, ce serait plus compliqué, car il faudrait lutter contre le courant”. De même, “sil la phase expérimentale se poursuivait, il faudrait envisager une passerelle latérale au quai, plutôt que l’actuelle, face au quai. Ce serait plus confortable”.
Pierre-Marie Hébert sait que la navette doit faire ses preuves et qu’aujourd’hui, il est difficile d’avoir une idée exacte de la fréquentation potentielle du bateau électrique, à l’automne ou en hiver. “On verra à la rentrée avec la reprise des activités de bureau, concède t’il. Avec la Métropole, nous lancerons bientôt une enquête qualitative auprès des usagers, afin de mieux connaître leur profil, leurs habitudes (loisir, travail, déjeuner, fréquence…)”.